Ce 24ème TFGA est un anniversaire un peu tristounet. C’est en effet avec ce thème consacré à la fin dans les jeux vidéo qu’Alex Effect, qui tel un Michael Phelps dans le bassin des articles communautaires, choisit de partir en pleine gloire.

Je ne devrais pas avoir à le préciser, mais un sujet sur la fin des jeux va forcément être rempli de spoilers. Soyez prévenus, ça va causer de Darksiders, Batman, Bioshock Infinite, Spec Ops et The Walking Dead. Comme vous allez le voir, je n’aime pas les happy ends.

Darksiders 1

Je classerais ce jeu dans la catégorie des fins marquantes que les développeurs gâchent dans la suite. Pour comprendre un peu, il faut faire un petit retour sur l’histoire. Darksiders nous met dans la peau de War, un des cavaliers de l’Apocalypse, accusé d’avoir débarquer sur Terre sans y être inviter et d’avoir ainsi exterminer la race humaine. War reçoit pourtant l’opportunité de retourner sur Terre pour découvrir la vérité. Je vous épargne les détails et passe directement à la fin. War découvre qu’il a été trahi par ses supérieurs et qu’il est maintenant en guerre contre les Cieux, les Enfers et le Conseil. Mais c’est une guerre qu’il ne mènera pas seul.

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Pourquoi c’est une bonne fin : J’aime beaucoup quand la fin d’un jeu conclut bien l’expérience tout en annonçant encore plus fort pour la suite. Et c’est exactement ce que fait cette fin avec l’arrivée des 3 autres Cavaliers. Malheureusement, Vigil Games a fait le choix de ne pas baser Darksiders 2 sur ce point de départ. Les fans le regrettent encore aujourd’hui.

Batman Arkham City

Je ne vais pas vous faire l’injure de vous présenter Batman. De nouveau, un petit retour sur l’histoire s’impose. Le Joker est mourant suite aux évènements d’Arkham Asylum et décide d’empoisonner Batman (et une partie de la population de Gotham) avec son sang pour motiver Batou dans sa recherche d’un antidote. Hélas le Joker, refusant de croire à la droiture de la chauve souris, détruira l’antidote dans une tentative de le prendre par la force. Le Joker meurt donc et la dernière scène voit Batman sortir d’Arkham City, le corps de sa Némésis dans les bras avant de le poser et de partir sans dire le moindre mot à Gordon.

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Pourquoi c’est une bonne fin : Déjà, parce qu’elle est inattendue, tuer un personnage aussi emblématique était une belle prise de risques. Mais surtout, tant la mise en scène que la symbolique de cette fin sont réussies et on ne peut que féliciter Rocksteady d’avoir, en plus, bien su l’utiliser dans Arkham Knight.

Spec Ops : The Line

Pour celui-ci, je vais complètement éviter de spoiler la fin, et ce d’autant plus qu’il y en a plusieurs totalement dépendantes des choix du joueur. Spec Ops est une plongée en enfer en compagnie du capitaine Walker et des hommes et l’épilogue n’efface pas d’un coup de baguette magique les traumatismes qui marqueront Walker. Trop peu de jeux vidéo s’aventurent sur ce genre de terrain, présentant le soldat comme une machine sans âme. Ici, lorsqu’un soldat évacuant Walker lui demande comment il a survécu à tout ça, la seule réponse est « Who said I did ? ».

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Bioshock Infinite

Bioshock Infinite figurait dans le premier TFGA auquel j’ai participé, il était donc logique qu’il figure aussi dans le dernier, histoire de boucler la boucle. Il est rare que je reste stupéfié par la fin d’un jeu. Celle d’Infinite m’a immobilisé pendant 10 longues minutes sur mon siège. Ce n’est pas le premier jeu qui se termine sur la mort du personnage campé par le joueur mais la manière dont celle-ci se produit est marquante. Il s’écoule en effet pas loin de 20 minutes entre le dernier combat du jeu et la fin véritable. Vingt minutes où Elizabeth, que l’on a appris à apprécier durant le jeu, nous conduit vers la fin inéluctable de notre relation.

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Pourquoi c’est une bonne fin : J’aime surtout la fin d’Infinite parce que bien qu’assez définitive à première vue, elle se révèle bien plus ouverte lorsqu’on rejoue au jeu. Beaucoup de détails auxquels on n’accorde pas d’importance lors d’une première partie prennent soudain un tout autre sens lors du suivant, au point de remettre en cause l’expérience que l’on a vécue. Un joli tour de force. Ou un scénario inutilement capillotracté, selon le point de vue.

The Walking Dead, saison 1

J’ai beaucoup hésité pour le dernier membre de cette liste des fins. J’avais un peu peur que ce choix fasse double emploi avec le précédent, tant les deux fins se ressemblent. Comme pour Bioshock Infinite, le jeu se termine donc sur la mort du personnage du joueur, abattu par la jeune fille qu’il aura protégé tout au long du jeu. Mais là où la mort de Booker tenait du sacrifice, celle de Lee est un acte de pitié en plus de servir de passage de témoin vers Clem pour la saison 2.

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Voilà, c’est donc terminé pour ce TFGA qui ne sera pas tout à fait le dernier. Ayant pris le train en marche, j’en ai pas mal en retard pour les prochains mois. En attendant, voici la liste des autres participants car comme le disait le sage « l’important n’est ni la destination, ni le voyage, mais les personnes que l’on rencontre en chemin ». Amen.

Seilin Dehell Hibou Toby One
Foine Aya Band of Geeks Tiloa
Grim Coffee Quest Stéphane Pixel Rose
Kazog PEB Sweet Nanakie Julius
Doc Addict Shayann Clémence Next-Gêne
Take This Game Sinbad