Retour dans les salles obscures cette semaine avec un film sorti bien tard dans mon plat pays (bon, un mois quand même, faut pas déconner). Un film qui pose une question : la magie opère-t-elle encore quand on connait les trucs et astuces qui se cachent derrière. Cette semaine, on parle donc d’Insaisissable 2.

Now, you can see me too

Insaisissable premier du nom avait été une bonne surprise lors de sa sortie en 2013, mais une surprise qui n’appelait pas forcément une suite. Et pourtant

Un an après avoir surpassé le FBI et acquis l’admiration du grand public grâce à leurs tours exceptionnels, les 4 Cavaliers reviennent ! Pour leur retour sur le devant de la scène, ils vont dénoncer les méthodes peu orthodoxes d’un magnat de la technologie à la tête d’une vaste organisation criminelle. Ils ignorent que cet homme d’affaires, Walter Mabry a une longueur d’avance sur eux, et les conduit dans un piège : il veut que les magiciens braquent l’un des systèmes informatiques les plus sécurisés du monde…

Le lecture de ce bref résumé met immédiatement le doigt sur le premier point qui m’a un peu déçu sur ce second épisode. C’est un résumé qui ressemble plus à celui d’un épisode de Mission Impossible qu’à un film dans la lignée des premières aventures de nos magiciens. Alors certes, on peut saluer la volonté de ne pas avoir voulu faire de cet épisode une copie du précédent, mais j’ai un peu le sentiment qu’on y a perdu au change.

Les tours de magie par exemple, qui étaient inventifs et impressionnants auparavant deviennent ici plus minimalistes. Assez logique dans le cadre du scénario où le rythme est plus précipité mais qui laissent un peu sur le spectateur sur sa faim. Je ne garde ainsi en mémoire qu’un seul tour (celui où Jesse Eisenberg commande la pluie) que l’on voyait déjà dans la bande annonce. La scène du vol est assez représentative du syndrome Mission Impossible que j’évoquais plus haut, on est plus dans le défi de dextérité que dans la vraie illusion.

Alors évidement, d’autres choses évoluent dans le bon sens, comme le rôle de Mark Ruffalo ou la nouvelle cavalière qui remplace Isla Fisher. Même Daniel Radcliffe en méchant pour qui la technologie bat la magie est assez crédible. Qu’on ne s’y trompe pas, on passe un bon moment devant ce Insaisissable 2, jusqu’à sa fin qui m’a fait grincer des dents. Parce que comment dire. Vous acceptez le revirement de situation sur le personnage de Morgan Freeman vous ?